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Les Ecrivains et les Nouvelles Technologies

25 février 2014

Quizz - Avez-vous bien suivi ?

                        Pour voir le Quizz, c'est par  !

quiz

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14 février 2014

Une création littéraire révolutionnaire ?

clavier

 plume                                                                                                                                        

                                         De la plume...                                          ...au clavier.

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Depuis le début des années 2000, il est désormais possible de lire sur des supports autres que la forme traditionnelle qu'est le livre. 

La création ne change rien que par la perte du toucher du papier, de son odeur ou bien, du geste simple qu'est de tourner la page. Avec l'utilisation du livre numérique, les lecteurs peuvent rechercher plus aisément un chapitre, un passage, une ligne ou même un mot avec des fonctionnalités que l'on trouve déjà sur les ordinateurs: les touches raccourcie comme ctrl+f, ctrl+c ou bien ctrl+v. Les lecteurs peuvent partager un passage rapidement, sur-ligner, marquer,... .


C'est en 1998  que le premier appareil de lecture électronique vit le jour: le Cybook. Créé par Jacques Attali et Erik Orsenna, le Cybook ne connaîtra qu'un échec commercial. Il faudra attendre jusqu'en 2011 aux états-unis pour que le chiffre d'affaire des livres numériques connaissent une grande augmentation. 

Bien que la France n'en soit qu'à son début, la lecture et l'écriture numériques sont en pleine expansion. 

 

De nouveux outils de recherches tels que Wikipédia, Gallica ou Google Books ont pour but de rendre la lecture plus accessible à un public plus large. Rendant une lecture possible dans des lieux divers, de manière gratuite.


Le numérique facilite ainsi la mise en oeuvre des tendances littéraires moderne.
Par exemple le blog ainsi que le livre numérique est en éternel "work-in-progess", en effet, le fait de pouvoir modifier les articles donne la possibilité de changer, modifier voir recommencer son travail perpétuellement.


Cependant nous pouvons nous demander, que vont devenir les livres déjà publiés ? Sont-ils amenés à disparaître lentement ?

Dans les année 1980, tout portait à croire que le papier allait disparaître par l'apparition de traitement de textes et mails.

Néanmoins, l'usage du papier à explosé (par l'utilisation des imprimantes qui utilisent du papier). Sa consommation s'est vu augmenter de 40%. C'est sans doute ce qui est entrain de se faire avec les livres. C'est pourquoi, le livre électronique et le livre imprimé ne sont pas totalement opposés mais complémentaires.

En conclusion, la technologie menace effectivement le support papier mais elle ne peut pas le supprimer totalement, car le papier est trop présent pour nos besoins pour qu'une nouveauté le détruise.

 

13 février 2014

Des mots, des idées, des innovations...

mag litt

Le Magazine Littéraire est présent sous la forme traditionnelle d'un magazine, mais également sous la forme numérique.

Philippe Lefait interview Jaume Cabré sur son roman Confiteor, en novembre 2013:

Philippe LefaitVous avez-mis plusieurs années pour écrire sur ordinateur ce roman. Le monde est à l'immédiateté et au flux que permet la révolution numérique. Vous aimez ces paradoxes ?
Jaume Cabré: Le travail littéraire est une métaphore de ma conception de la vie. [...] La vitesse peut être bonne, mais elle n'est qu'un moyen. Le monde numérique ne peut tenir lieu de finalité. Ce ne peut qu'être qu'un outil au service de l'humanisme. [...] L'un des enjeux de l'éducation aujourd'hui est de bien permettre aux enfants de rester seuls dans le silence.

                                                                                                                                                                                                                                      Lien à l'interview complète: ici.

Jaume Cabré explique donc que pour lui, le monde numérique n'est qu'un outil : "Le monde numérique ne peut tenir lieu de finalité". On peut donc penser qu'il y aura un autre outil dans la création et le partage littéraire. De plus, ces nouveaux modes de création, lorsqu'ils sont utilisés quotidiennement, peuvent entrainer des conséquences négatives telles que l'isolement des personnes: "L'un des enjeux de l'éducation aujourd'hui est de bien permettre aux enfants de rester seuls dans le silence".

 

livre blanc

Le Livre Blanc: Expérimentation scolaire et innovation numérique au Festival du premier roman de Chambéry.

"Expérimenter la lecture sur tablette ne peut paraître qu’un simple changement de support, cela est bien plus intéressant car les lecteurs peuvent échanger en direct, c’est un peu une bibliothèque dans laquelle on peut, on doit bavarder… nous en observons avec les élèves les avantages, les inconvénients et ferons un bilan mais écrire avec le numérique est une véritable nouvelle aventure."

Cette expérimentation scolaire de Chambéry permet de voir les différences de l'écriture. "Fiches à la manière de Simenon, oui mais avec les outils utilisés par les élèves. Le stylo, la feuille blanche, le clavier, mais aussi Facebook…"

13 février 2014

Côté sondage.

Au cours de nos recherches, nous avons pu constater que la communauté internet renferme une grosse partie du lectorat.
18 millions de français lisent la presse sur internet.
7 millions d'entre eux le font sur mobile et tablette, dont une augmentation de 26% depuis 2011. 
76% lisent sur ordinateurs, 13% sur smart-phones et 11% sur tablettes.  [selon l'étude One d'Audipresse 2011-2012]

Nous avons également voulu faire un sondage. Nous avons interrogés des élèves âgés de 15 à 20 ans. 
Voici les résultats.

 

 

HOMMES

FEMMES

Lisez-vous ?

2 Oui
6 Non

6 Oui
2 Non

La fréquence.

5 : 1 fois par mois
3 : rarement voire jamais

1 fois par semaine en majorité

Numérique ou livre ?

Support numérique pour la plupart

Support numérique pour toutes

Utilité du numérique ?

« Aucune ! »
Pour la pluparts d’entre eux, la lecture numérique dévalorise la manuscrite.

« De moins en moins de personnes lisent » est l’avis général des femmes interrogées.

Ecrivez-vous, ou envisagez-vous d’écrire sur un support électronique ?

« Oui. Il est plus simple de se corriger en écrivant sur un support électronique, bien que je m’aiderais d’un support papier. » est l’avis de 7/8 hommes interrogés.

« Non. Le papier est un outil précieux. » 
Le support électronique n’est pas une bonne chose pour 6 femmes sur 8.

Qu’est-ce qui change avec le numérique ?

« Tout. Les lecteurs ont plus envie de lire ! Plus besoin de tourner la page et de tordre ses dernières aux extrémités pour s’y retrouver. » déclarent 6 hommes sur 8.

« Les lecteurs sont de moins en moins nombreux, la luminosité du support affaibli les yeux et le contacte avec le libraire qui nous conseil des livres est perdu. » est ce que pense  7 femmes sur 8.

 

Nous constatons que les avis sont très partagés entre les hommes et les femmes. Les hommes préférent le support numérique, bien qu'ils avouent qu'ils s'aideraient quand même d'un support papier et, au contraire, les femmes préférent le support papier. On s'aperçoit que les hommes (agés de 15 à 20 ans) lisent moins que les femmes: Ils lisent une fois par mois voir jamais, tandis que les femmes, elles, lisent environ une fois par semaine. Selon les hommes les lecteurs préférent de loin le numérique pour lire, ils n'y voient aucun défaut. Pour les femmes, c'est à nouveau le contraire, le nombre de lecteur baisse, les yeux s'abîment,... Il y a donc beaucoup de défaut. Le papier reste donc encore utilisé et reste en tête par rapport au numérique.

13 février 2014

Ce qu'il faut savoir...

 

blog

Il existe des milliers de blogs littéraires. D'un côté, il y a ceux des lecteurs qui partagent leurs expériences et leurs plaisirs, par des petites critiques sur les livres qu'ils ont lu. Certains donnent leurs avis, plus ou moins détaillés et précis. 
De l'autre côté, il y a les journalistes et écrivains soucieux d'assurer à leurs textes, une visibilité permanente et d'étendre leur réseaux. Généralement, il s'agit des écrivains de petites maisons d'éditions.


Julie Proust Tanguy en parle: "J'ai toujours été une grande acheteuse et dévoreuse de livres. Je ne suis pas inondée de service de presse, mais j'ai reçu avec plaisir, les ouvrages de quelques auteurs qui m'ont contactée. Le blog a rendu mes appétits et exigences littéraires encore plus aiguisée qu'auparavant."

Les blogs littéraires reflètent une partie du lectorat tout en permettant aux éditeurs de ne pas dépenser d'encre et autres matériaux et donc d'augmenter leurs bénéfices.

Anne-Sophie Demoncy dit avoir "senti le vent tourner".
Ayant ouvert son blog "La Lettrine" en 2006, elle déclare: "Je pense que les attachés de presse craignaient d'avoir des reproches de la part des auteurs qui voulaient absolument avoir un papier dans un média traditionnel. Les choses ont changé, et désormais, les éditeurs ont bien compris le profit qu'ils pourraient tirer des blogs."

 

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31 janvier 2014

Bernard Werber, un écrivain entretenant un contact régulier avec les internautes.

 Bernard Werber est un écrivain français principalement connu pour sa trilogie des Fourmis.

L'auteur qualifie parfois ses romans de "philosophie-fiction".
Il a ouvert son blog officiel en juin 2007.

Celui-ci lui se sert principalement de communication rapide avec les internautes, ses "followers", ses fans.

Assez souvent il met à jour son blog où il y écrit ses expériences, ses coups de coeurs, publient des photos de ses conférences, des images humoristiques qui se veulent vraies sur le thème de l'écriture, il présente ses découvertes au fil des jours, l'avancement de ses futurs livres et ses impressions sur ceux déjà publiés. Sur son blog, il écrit et crée spontanément et ne réfléchit pas contrairement à ceux qui écrivent des livres qu'ils publient par la suite. On peut penser que le blog est en quelque sorte un journal intime mais sur support numérique.

 Ainsi les lecteurs se sentent plus proche de l'écrivain puisqu'il partage ses impressions, ce qu'il ressent, ce qu'il pense sur le moment même... Bernard Werber dit des choses qu'il ne pourrait pas dire s'il écrivait un livre. 

 

17 janvier 2014

Côté auteur...

 

ec

 Éric Chevillard, un auteur en harmonie avec son temps...

Ecrivain, mais aussi blogueur, il a ouvert son propre blog nommé 
L'Autofictif depuis le 18 septembre 2007, dans lequel il écrit quotidiennement trois petits paragraphes de 2 à 8 lignes. Le blog est présenté sous la forme d'un journal exime (contraire du journal intime).

Dans l'autofictif, il s'agit d'une sorte d'autoportrait sans pour autant être une autobiographie, designé par le "je" de l'autofiction: le lecteur peut y voir un personnage fictif dans un univers où sa vie réelle et son quotidien sont toutefois présents. Il qualifie ses écrits sur son blog de "petites écritures libres de toutes fonctions".

 En janvier 2009, les éditions L'Arbre vengeur publient le premier volume de ce journal (L'Autofictif, septembre 2007- septembre 2008). 

 En janvier 2010, un second volume, sous le titre L'Autofictif voit une loutre (septembre 2008- septembre 2009), puis un troisième volume en janvier 2011, sous le titre L'Autofictif père et fils (septembre 2009- septembre 2010). 

Ces livres reprennent sans modification les textes publiés une première fois en ligne qui sont alors effacés du blog.

Eric Chevillard en dit ceci :

« Ces pages publiées ici sans retouches, parce qu'un livre sera toujours le terme logique de mes entreprises, pourront être lues comme la chronique nerveuse ou énervée d'une vie dans la tension particulière de chaque jour. » 

Eric Chevillard explique ici comment il procède lors de ses écrits, et on peut constater une énorme différence entre aujourd'hui où les écrivains (notamment les blogueurs) posent leurs idées comme elles viennent, de manière spontanée, alors qu'il y a des années, les écrivains tels que Victor Hugo, mettaient des jours pour écrire quelques lignes.
De là, on note une nette évolution autant avec des points positifs que négatifs.

 

 

17 janvier 2014

Côté histoire...

                                                 

Ordi

pluùe  Du manuscrit ...                               ... à l'écran

 

« L'histoire de la lecture est liée à celle de l’écriture. L’invention de l’imprimerie et l’alphabétisation croissante de la population contribuent à répandre l’une et l’autre deux formes de lecture : la silencieuse et celle à haute voix. La lecture silencieuse est sujette à beaucoup de critiques. Celle à haute voix est alors une activité sociale jusqu’au XVIII siècle. »
d'après Le Dictionnaire du Littéraire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • XIXème siècle : industrialisation de l’imprimerie en 1454, extension des enseignements et développement des bibliothèques. 
  • Dans les années 1830 : Certains éditeurs de Bruxelles, pour des raisons politique et de censures publient de petits livres dont le principe est de tenir dans une poche. Il portera donc le nom de Livre de poche.

La lecture s’intègre désormais à une culture qui s’étend aux classes populaires. L’apparition des livres bon marché, magazines, les feuilletons « polars » touchent alors un public très large.

  • XXème siècle : les livres trailers, journaux et magazines touchent toutes les classes sociales. 
    Les bandes dessinées ont peu à peu une légitimité culturelle.
    Récits d’aventures, romans d’amour et genres policiers sont entrés dans la littérature.

  • 1990 : une baisse du nombre de lecteurs. La lecture à l’écran entraîne une transformation du mode de lecture grâce aux possibilités qu’elle offre, comme par exemple: fureter (Fouiller pour trouver quelque chose de caché. (source: l'Internaute) un texte, l'indexer, voire de le recomposer. L’usage du texte électronique représente une autre mutation de la lecture qui crée une maîtrise et un élargissement des savoirs. 

 

 

 

 

17 janvier 2014

Les écrivains et les nouvelles technologies.

INTRODUCTION 

 

       De nos jours, plus de 2.3 milliards de personnes surfent sur internet. Parmi eux, adolescents et adultes se côtoient, apprennent, découvrent, …

Désormais, le partage est universel. Plusieurs sites ont vu le jour très rapidement ; des sites sociaux comme Facebook, Twitter, Ask, ou encore CanalBlog.

Des sites culturels et de voyages, souvent low cost, où des villes françaises ou étrangères sont misent à l’honneur. Il existe dorénavant une vraie communauté, une famille d’internautes.

Souvent, ces derniers s’échangent des écrits d’amateurs ou d’écrivains reconnus, comme le blog d’Eric Chevillard ou encore celui de Bernard Werber.

C’est pourquoi nous nous sommes demandés en quoi les nouvelles technologies peuvent modifier les modes de réceptions et de créations d'une oeuvre.

Nous nous sommes intéressés aux relations entre les auteurs et lecteurs à travers les nouvelles technologies. Puis nous avons étudié les différentes méthodes de créations.

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